1. |
Monde 2.0
03:54
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Le monde 2.0, nouvelle ère
T’es seul si t’as pas le réseau
Faudra scanner ton QR
A l’entrée des bars des concerts comme un robot
Les gens sont pris en otage
L’argent l’confort le stress de perdre son boulot
La jeunesse n’a plus la rage
Les rebelles sont devenus des bobos
Perfusé aux chaines d’infos
Les statistiques et les complots
Tout l’monde parle mais personne s’écoute
Veut juste passer entre les gouttes
Les Hommes noyés dans leur égo
Devant la montée des eaux
Ils parlent d’un virus dans les poumons
J’pense qu’il est monté au cerveau
L’état d’urgence en continu
Docile tout l’monde s’habitue
Aux crashs aux faillites qu’on créer
Quand une crise meurt une autre naît
Un cycle qui s’arrête jamais
Dans les conversations tous les gens veulent du changement mais l’abandon personne n’est prêt
De ce qu’on a, des croyances, le pouvoir, le passé, de c’qu’on fût et de c’qu’on a fait
Obsolo bloqué, système dépassé
Dans une époque où l’on donne à rêver
A la jeunesse que des pixels de la thune des influenceurs qu’on rien d’autre à branler
Que d’vendre à tous ces pélots d’l’inutile et du fake pour échapper à leur vérité
Monde deux points zéro la vie devenue plus belle en virtuelle qu’elle ne l’est dans la réalité
Tout est dans l’excès la thune le progrès
Plus d’interaction que des intérêts
Dans le monde d’après, l’éducation
Le chacun pour soi faut pas s’étonner
Qu’on soit vrillé vu qu’on est pommé
Dans cette époque où tout est apeuré
A pleurer pour des guerres que personne n’a demandé
Des mensonges des États pour nous garder paralysé
D’vant l’écran en 4K à mater l’tout s’enflammer
En 5G sans capter qu’la planète va pas s’arrêter
De tourner de tourner de tourner de tourner
Car la Terre elle s’en fou
Elle continuera de tourner
Avec ou sans nous
Et si le monde il faut sauver
Mais le monde c’est nous
On n’a toujours pas capté
Que c’est de nous même
Qu’il faut se sauver
Qu’il faut se sauver
Danse le monde 2.0
Tourne, danse le monde deux points zéro
Tourne le monde 2.0
Danse le monde deux points zéro
Deux points zéro
Deux points zéro
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2. |
J'ai changé
03:31
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J’ai changé, j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé hé
J’ai changé échangé du chant contre du flow
J’ai chargé mes balles sur un beat électro
J’ai repris les bases j’suis reparti à zéro
Trop à dire trop à faire pour rester québlo
Et qu’importe si tu m’suis j’ai l’équipe avec moi
Même seul dans mon délire rien ne m’arrêtera
Et j’assume aujourd’hui le gamin des faubourgs
Est paré pour le game point de non-retour
J’ai fait l’tour de moi-même fin de l’introspection
Début du grand final vas-y monte le son
De ma désinvolture pour faire bouger ton corps
J’ai affûté mes proses et mes prods dancefloors
J’ai changé, j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé hé
J’ai changé, j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé hé
Mise à jour mis à nu parfois faut qu’on y passe
Des chimères et des chaines qu’on s’en débarrasse
Pour être vrai pour être soi, peu importe si ça casse
Y’a ceux qui suivront et ceux à la ramasse
Arrêter d’se cacher oser se libérer
Des carcans des cages que l’on s’est soi-même forgé
Nouvelle version j’ai les crocs j’arrive tu sais j’suis gonflé à block 2.0 dans mon micro j’te balance mon électrochoc
Gamin 2.0
C'est mon électro
Choc choc
C’est mon électro
Choc
Et j’ai changé, j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé hé
Et j’ai changé, j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé j'ai changé
Hé hé
Ma désinvolture pour faire bouger ton corps sur mes sons dancefloors
Ma désinvolture pour faire bouger ton corps sur mes sons dancefloors
Ma désinvolture pour faire bouger ton corps sur mes sons dancefloors
Ma désinvolture pour faire bouger ton corps sur mes sons dancefloors
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3. |
Driver
03:27
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Un d’ces jours dans la nuit
On filera tous les deux
N’emportant que les rêves, nos valises sous les yeux
Du dragon dans le ciel qui nous transmet le feu
De l’envie de partir avant d’être HS et vieux
Une nuit on osera enfin s’évaporer
Je mettrai les gaz, on pourra s’échapper
Car on suffoque ici de ne pas s’enflammer
On laissera tout derrière, cette vie en pointillés
On ne s’arrêtera plus seulement pour faire le plein
De souvenirs et d’instants dans notre espace crânien
Je cramerai de l’essence errant sous la pleine lune
T’as juste à dire un mot et le moteur s’allume
Un beau jour dans la nuit
On filera tous les deux
N’emportant que les rêves
Nos valises sous les yeux
Sous les feux des étoiles
Je serai ton driver
J’ai les clés d'la voiture
Et toi celle de mon cœur
Et toi celle de mon cœur
Je serai ton driver
Monte le son on décale drift dans les pluies d’étoiles
Rester ici nous fait mal alors on s’fait la male
Pour pas qu’nos cœurs implosent faut qu’le moteur explose
Égaré au même endroit c’est la névrose
Peut-être qu’on frôlera l’crash l’accident
Ça permettra enfin de se sentir vivant
Alors j’accélère t’façon y’a qu’à la fin
Qu’on sait si prendre la route était le bon chemin
Ce soir dans la nuit
On file tous les deux
N’emportant que les rêves
Nos valises sous les yeux
Sous les feux des étoiles
Je serai ton driver
J’ai les clés d'la voiture
Et toi celles de mon cœur
Et toi celles de mon cœur
Je serai ton driver
La vie n’est qu’une seule route qu’on laisse à l’arrière
Et des milliards devant qu’il est possible de faire
Pour un idéal vaut mieux crever en chemin
Que s’égarer ici errer dans l’ravin
La vie n’est qu’une seule route qu’on laisse à l’arrière
Et des milliards devant qu’il est possible de faire
Pour un idéal vaut mieux crever en chemin
Que s’égarer ici attendre la fin
Deux cent à l’heure
Deux sans la peur
Prochain virage
On tourne
La page
J'serai ton driver
T’as les clés de mon cœur
J'serai ton driver
J'serai ton driver
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4. |
Côte ouest océan
03:43
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Sur la côte ouest à l’air brûlant
La vie d’côté pour un instant
Sur les falaises nous deux flânant
Les yeux dans l’vague en divaguant
On s’dit vaguement qu’on reviendra
Trouver refuge s’amarrer là
A l’océan à l’on sait quoi
Du chant des sirènes d’Euskal Herria
Escale sur le bord de tes lèvres
Un goût d’salé qui donne la fièvre
Qui donne l’envie de plus partir
D’laisser l’azur nous engloutir
Côte ouest océan
Tranquille dans le vent
Côte ouest océan
Où s’arrête le temps
Visiteurs aspirés
Par le swell et le large
Devant l’immensité
Tous les deux à la marge du monde
Du reste et si on restait là
Juste toi et moi
Juste un abri un voilier
Et vivre au ralenti l’éternité
Nager pour laver nos blessures dans les marées
Que l’eau emporte tout, nos corps immaculés
Seront là côte à côte sur la côte amarrés
A la mer à l’amour, à la sérénité
Devant les forces de l’océan
Plus rien ne paraît important
Plus rien que nous deux dans le vent
Chavirant jusqu’à la fin des temps
Sur la côte ouest océan
Tranquille dans le vent
Côte ouest océan
Où s’arrête le temps
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5. |
Ramenez-moi avant
04:10
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Depuis quand tout s’est évanoui
Notre envie de sauver le Monde ?
Est-ce que c’est ça quand on vieillit
S’habituer à c’que tout s’effondre ?
Choisir le temps ou bien l’argent
Jongler entre amour et ami
Et laisser s’éteindre la flamme
Autant qu’la flemme nous envahie
Depuis quand toutes ces habitudes
Et ces obligations nous mènent
A vivre au rythme des cadences
Des décadences de leur système ?
Qui pousse à délaisser ses rêves
Pour un taff une situation
Est-ce que c’est ça devenir adulte
Se faire à la résignation ?
Plus j’avance, plus j’comprends
Quand on m’disait, tu verras quand tu seras plus grand
Ramenez-moi avant
J’comprends qu’le temps est assassin et qu’on ne fait que passer
Qu’un jour ou l’autre tout s’éteint sans avoir commencé
Qu’on passe les trois quarts d’sa vie à s’enfuir à s’masquer
Qu’la seule raison d’voir ses potes maintenant c’est d’faire soirée
Qu’on s’accoutume à tout, qu’en fait on est comme tout l’monde
Un couple un chien un peu d’sous, et quand l’ennui nous inonde
On fait des enfants pour sauver l’sens de sa vie
Conscient qu’ils s’rendront compte à leur tour d’l’escroquerie
On s’habitue on prend sa dose
On sait qu’on changera plus les choses
Vacciné contre les faux espoirs
D’un monde qui tourne sans faire de pause
Plus j’avance, plus j’comprends
Quand on m’disait, tu verras quand tu seras plus grand
Ramenez-moi avant
Ramenez-moi avant
J’pensais qu’on allait s’envoler
Avoir le temps de t’aimer
Le temps d’avoir le temps de voir toutes ces années passées
A la vitesse d’un rêve qui semblait une éternité
Quand on était que des gamins
Qu’on savait encore pleurer
Plus j’avance, plus j’comprends
Qu’en fait on fait tout comme nos parents
Ramenez-moi aux ballons dans la rue
A l’aventure l’inattendu
Quand j’m’étonnais encore des choses
J’m’habitue même à la psychose
Léthargique dans l’état d’urgence
J’avance las dans le vide immense
Est-ce la naissance de la vieillesse
Accepter la mort de son enfance ?
Ramenez-moi avant
Plus j’avance plus j’comprends
Ramenez-moi avant
Ramenez-moi avant
Ramenez-moi avant
Ramenez-moi avant
Ramenez-moi avant
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6. |
Lolo l'albatros
04:30
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Tu n‘étais pas de ce monde
Tu n’avais pas l’armure
Pour affronter ici
La vie et ses blessures
T’avais le cœur trop grand
Et trop d’humanité
Ils n’avaient rien compris
Toi tu voulais voler
Un albatros sur terre
Toi le prince des nuées
Ton cœur de géant
T’empêchait de marcher
Au milieu de ces Hommes
De l’égoïsme roi
Tu sais même à la mort
Personne autour de toi
Lolo d'en haut
Tout est plus beau
Des pluies d’azur
Plus de sanglots
Déchiré par la vie
Et tout c’que t’as raté
Y’a tout c’que t’as détruit
Y’a ceux que t’as aimés
T’as trop pris dans la gueule
Trop de désillusions
Trop croire à l’amour mène
A l’autodestruction
T’étais trop rock’n’roll
Tu pars comme une rockstar
La coda dans l’alcool
Sans solo de guitare
En silence symphonique
Qui ne joue que du noir
A ta portée le ciel
Aujourd’hui tu peux voir
Ma prose moi et mes notes
Que je ne dois qu’à toi
Tu n’as laissé sur Terre
Que tes passions tu vois
Emportant tes douleurs
Je n’aurais jamais su
A croire que je ne t’ai
Jamais vraiment connu
Lolo là-haut
Tout est plus beau
Des pluies d’azur
Plus de sanglots
J’aurais tant à te dire
J’aurais tant à écrire
Que tu étais grand-père
Tu verrais son sourire
Mais le temps me fait croire
Que t’as bien fait de t’enfuir
Loin de ce monde si noir
Qui chaque jour empire
Rien ne panse l’absence
D’un père dans la vie
Apaise les souffrances
D’être le meilleur de lui
Rien ne panse ton absence
Lolo au fond de moi
Adoucie mes souffrances
D’être le meilleur de toi
Lolo là-haut
Tout est plus beau
Des pluies d’azur
Plus de sanglots
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7. |
2.0 Intro
07:13
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GAMIN Bourgogne-Franche-Comté, France
«Ses chansons résonnent comme des hymnes intimistes et romantiques pétris dans une sorte de révolte, c’est Gamin (alias
Quentin Gandrot), qui semble avoir trouvé le mix idéal entre Saez et les nappes de synthés des années 80. Un univers singulier qui vous emporte instantanément.»
LE BIEN PUBLIC - 2022
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